Cette mise au tombeau a été réalisée sur place en dix jours, dans un bloc de pierre de Carrenac de
60/55/40 cm. Le caillou faisait dans ses 350 kgs.
L'idée était de faire une sculpture pour cette petite église romane du 11e siècle, désaffectée depuis
les années 50 et sauvée de la ruine à partir des années 70 grâce à la ténacité de l'association des
amis de Curemonte. Elle sert, depuis, d'espace de concerts et d'exposition. Elle est classée
monument historique. C'est la plus vieille église de la Corrèze.
L'église de la Combe est isolée, au bord d'une petite route sinueuse, à 1,5 kms de Curemonte.. Une
nef aux dimensions modestes, une absidiole, toute ronde comme le sont les absidioles, en beaux
gros blocs avec un toit de lauze. Sous le toit, quelques modillons érodés par le temps. Devant
l'église, un petit pré délimité par un muret. Au centre du pré, une croix en pierre. C'est un ancien
cimetière, qui a servi d'espace d'inhumation pendant mille ans.
C'est un lieu discret, simple, harmonieux. Ce n'est pas une église qui en met plein la vue. Elle se
mérite...il faut lui laisser le temps de se révéler et de vous imprégner. Elle est austère et
convaincante...
Le matin, juste au lever du jour, il y a une qualité de silence hors du commun sur le site. Le chant
des oiseaux. Parfois, la rumeur d'un tracteur.
Dans l'église, vide des bancs qui encombrent l'espace et le regard chez celles qui sont en activité, la
lumière est exceptionnelle. Mes sculptures s'y exposaient de bonne humeur. Elles se sentaient chez
elles, et moi aussi.
C'est bien d'une histoire d'amour qu'il s'agit.
Je remercie Jean Bouyssou, président des amis de Curemonte, et la municipalité du village, de
m'avoir accordé leur confiance pour ce projet.
Je remercie mon frère Jean et ma belle sœur Ginou pour leur accueil et leur hébergement, et mes
parents pour leur attention.
Je remercie ma fille Romane pour avoir tenu l'exposition pendant que je travaillais.
Je remercie Kees Okx, peintre et passeur de beauté, mort en janvier dernier, dont les toiles
lumineuses comme des vitraux accompagnaient mes sculptures pour une exposition en son
hommage, et sa compagne Hélène qui s'essaie, avec courage, à vivre son absence au quotidien, tout
en restant, comme à l'accoutumée, si attentive aux autres.
Je remercie mes amis : Laure, Pascal, Annie, Aurélie, Ginette, Jean Charles, Pascale, Christelle et
les autres, pour leur soutien et leur affection, tant il est vrai qu'on ne peut travailler seul qu'à être
accompagné.
Dans les semaines qui viennent, l'église de la Combe se refait une beauté. D'importants travaux de
restauration vont être effectués, concrétisant une implication associative et municipale hors du
commun pour la valorisation du patrimoine. Lorsque les travaux seront terminés, la mise au
tombeau sera installée dans l'absidiole.
J'aurai réalisé un rêve de sculpteur.
Le mien, en tous cas...
60/55/40 cm. Le caillou faisait dans ses 350 kgs.
L'idée était de faire une sculpture pour cette petite église romane du 11e siècle, désaffectée depuis
les années 50 et sauvée de la ruine à partir des années 70 grâce à la ténacité de l'association des
amis de Curemonte. Elle sert, depuis, d'espace de concerts et d'exposition. Elle est classée
monument historique. C'est la plus vieille église de la Corrèze.
L'église de la Combe est isolée, au bord d'une petite route sinueuse, à 1,5 kms de Curemonte.. Une
nef aux dimensions modestes, une absidiole, toute ronde comme le sont les absidioles, en beaux
gros blocs avec un toit de lauze. Sous le toit, quelques modillons érodés par le temps. Devant
l'église, un petit pré délimité par un muret. Au centre du pré, une croix en pierre. C'est un ancien
cimetière, qui a servi d'espace d'inhumation pendant mille ans.
C'est un lieu discret, simple, harmonieux. Ce n'est pas une église qui en met plein la vue. Elle se
mérite...il faut lui laisser le temps de se révéler et de vous imprégner. Elle est austère et
convaincante...
Le matin, juste au lever du jour, il y a une qualité de silence hors du commun sur le site. Le chant
des oiseaux. Parfois, la rumeur d'un tracteur.
Dans l'église, vide des bancs qui encombrent l'espace et le regard chez celles qui sont en activité, la
lumière est exceptionnelle. Mes sculptures s'y exposaient de bonne humeur. Elles se sentaient chez
elles, et moi aussi.
C'est bien d'une histoire d'amour qu'il s'agit.
Je remercie Jean Bouyssou, président des amis de Curemonte, et la municipalité du village, de
m'avoir accordé leur confiance pour ce projet.
Je remercie mon frère Jean et ma belle sœur Ginou pour leur accueil et leur hébergement, et mes
parents pour leur attention.
Je remercie ma fille Romane pour avoir tenu l'exposition pendant que je travaillais.
Je remercie Kees Okx, peintre et passeur de beauté, mort en janvier dernier, dont les toiles
lumineuses comme des vitraux accompagnaient mes sculptures pour une exposition en son
hommage, et sa compagne Hélène qui s'essaie, avec courage, à vivre son absence au quotidien, tout
en restant, comme à l'accoutumée, si attentive aux autres.
Je remercie mes amis : Laure, Pascal, Annie, Aurélie, Ginette, Jean Charles, Pascale, Christelle et
les autres, pour leur soutien et leur affection, tant il est vrai qu'on ne peut travailler seul qu'à être
accompagné.
Dans les semaines qui viennent, l'église de la Combe se refait une beauté. D'importants travaux de
restauration vont être effectués, concrétisant une implication associative et municipale hors du
commun pour la valorisation du patrimoine. Lorsque les travaux seront terminés, la mise au
tombeau sera installée dans l'absidiole.
J'aurai réalisé un rêve de sculpteur.
Le mien, en tous cas...
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